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Controles environnementaux

Devant la méfiance des consommateurs vis-à-vis des molécules à action conservatrice, l’industrie cosmétique cherche à s’adapter. Face à des formules toujours plus sensibles aux contaminants, la maîtrise de l’environnement de production et de conditionnement prend une importance capitale.

Les entreprises cosmétiques se sont alors équipées d’infrastructures respectant les mêmes règles que celles de l’industrie pharmaceutique (BPF, normes ISO…) pour limiter les contaminations environnementales et notamment les contaminations aériennes.

Par ailleurs, des procédés de nettoyage et désinfection ont été mis en place pour contrôler les contaminants des environnements de production et de conditionnement. Pour mesurer l’efficacité de ces derniers et faire le suivi des indicateurs d’hygiène, des solutions de contrôle se sont développées.

Comment effectuer les contrôles environnementaux ?

Afin d’évaluer les niveaux de contamination des surfaces, des opérateurs ou de l’air, les milieux de culture prêts à l’emploi ou la mesure de l’ATP total, offrent d’excellents indicateurs.
La mesure de l’ATP permet l’obtention d’un résultat immédiat du niveau de contamination global des surfaces ou des liquides. Cet indicateur, permet un suivi instantané de l’état des surfaces et des liquides de production et est capable de valider immédiatement l’efficacité et le bon déroulement des process de nettoyage et de désinfection.

Les milieux de culture prêts à l’emploi offrent un suivi strict de la contamination des microorganismes, aussi bien sur les surfaces, les opérateurs, l’eau ou l’air. Ils permettent d’identifier les germes, aiguillant ainsi le diagnostic sur l’origine de la contamination afin de mettre en œuvre des correctifs pertinents. Les milieux de culture prêts à l’emploi peuvent également permettre de quantifier les contaminations. Les milieux de culture prêts à l’emploi permettent aussi bien d’évaluer les contaminations des surfaces, des opérateurs ou de l’air.

La contamination aérienne en zones de production ou dans les zones de conditionnement se révèle être un enjeu majeur de la qualité des produits. Longtemps utilisée, la sédimentation (ouverture de la boite durant un temps donné pour dénombrer les microorganismes qui viennent se déposer sur les géloses) a été le seul moyen de contrôler les contaminations aériennes. Cependant, face aux nouveaux modes et environnements de production, des appareils ont permis d’augmenter le volume d’analyse d’air analysé : les biocollecteurs d’air. Cette technique vise à aspirer et impacter sur la gélose un volume d’air défini en un minimum de temps afin de mesurer la contamination sur un important volume d’air.

Toutes ces solutions permettent aujourd’hui de mesurer et de contrôler les environnements de production et de conditionnement des produits cosmétiques, afin de limiter leur contamination en sortie d’usine, laissant ainsi place à de nouvelles formules auparavant trop sensibles aux germes.



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