La préparation des échantillons constitue la première étape de l'analyse.
Nous pouvons ainsi bénéficier des meilleurs systèmes de détection, des technologies les plus poussées, mais si cette première étape n’est pas correctement réalisée, la fiabilité du diagnostic final n’est plus qu’un concept !
Quelles sont les étapes clefs de cette préparation ? Quels sont les principaux biais à éviter ?
Ainsi, tout commence par la collecte des échantillons.
Que ce soit un prélèvement d’eau, d’air ou de surface, il est impératif de le réaliser dans les meilleures conditions pour éviter d’introduire un biais.
Longtemps fastidieuse au travers de l’utilisation d’une balance et générant un énorme temps de préparation des échantillons, cette étape a connu un véritable levier de productivité avec l’arrivée des diluteurs gravimétriques.
De tels équipements permettent non seulement un gain de productivité mais également une standardisation du process d’analyse. Cette étape ayant un impact direct sur la fiabilité des résultats finaux, l’automatiser et la standardiser permet de se prémunir d’un certain nombre de biais.
Pour tirer toutefois les réels bénéfices d’un tel équipement, celui-ci doit répondre à plusieurs critères:
Au début de l’Histoire, il y avait des « marmites de préparation de milieux » puis des autoclaves avec des flacons et enfin des préparateurs de milieux permettant l’homogénéisation directe des milieux déshydratés avec l’eau. On ne mesure pas assez à quel point la préparation de milieux destinés à l’analyse microbiologique est une étape essentielle pour assurer un résultat d’analyse fiable. Nos préparateurs de milieux bénéficient d’une expérience de 30 ans dans la conception et la fabrication de tels équipements. Le secret d’une bonne qualité de milieux réside dans la capacité d’un préparateur à assurer une bonne homogénéité de température et une bonne homogénéité du mélange eau + milieu déshydraté. Du design de la cuve, à celui des pâles d’agitation, tout doit être conçu pour aboutir à une qualité de milieu assurant la meilleur fertilité possible. La conception de la cuve doit également être pensée pour limiter le volume « mort ». Mais quelle est la plus-value d’un préparateur de milieux au sein d’un laboratoire? Au-delà d’un certain volume de milieux ou de diluants, le préparateur de milieux devient un outil de productivité! Il donne accès à un volume de diluant ou milieux beaucoup plus rapidement que si ce même volume était préparé dans un autoclave. Le coût de préparation, amortissement du préparateur compris, est également plus économique que du prêt à l’emploi. Enfin, bien exploité au sein du laboratoire, un préparateur offre la flexibilité de lancer alternativement, la production des géloses et celle des diluants.
Les « pères de la microbiologie » vous expliqueront par ailleurs, que rien n’est plus fertile qu’un milieu très frais !
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