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Préparation des échantillons et des milieux

La préparation des échantillons constitue la première étape de l'analyse.

Nous pouvons ainsi  bénéficier des meilleurs systèmes de détection, des technologies les plus poussées, mais si cette première étape n’est pas correctement réalisée, la fiabilité  du diagnostic final n’est plus qu’un concept !

Quelles sont les étapes clefs de cette préparation ? Quels sont les principaux biais à éviter ?

La collecte des échantillons :

Ainsi, tout commence par la collecte des échantillons.

Que ce soit un prélèvement d’eau, d’air ou de surface, il est impératif de le réaliser dans les meilleures conditions pour éviter d’introduire un biais. 

La dilution :

Longtemps fastidieuse au travers de l’utilisation d’une balance et générant un énormetemps de préparation des diluants, cette étape a connu un véritable levier de productivité avec l’arrivée des diluteurs gravimétriques.

De tels équipements permettent non seulement  un gain de productivité mais également une standardisation du process d’analyse. Cette étape ayant un impact direct sur la fiabilité des résultats finaux, l’automatiser et la  standardiser permet de se prémunir d’un certain nombre de biais.

Pour tirer toutefois les réels bénéfices d’un tel équipement, celui-ci doit répondre à plusieurs critères:

  • Une facilité d’utilisation (afin que le personnel puisse se l’approprier rapidement),
  • Une précision « métrologique » qui doit garantir la fiabilité des résultats,
  • Une bonne reproductibilité des opérations, critère qui impacte également les conclusions des résultats finaux,
  • Au-delà de l’équipement, celui-ci doit être installé dans un environnement adéquat. Assimilé à une balance, le diluteur gravimétrique doit être disposé sur une surface plane, sans vibration, et dont les flux d’air alentour doivent être contrôlés,
  • Le « design » de l’équipement doit être compatible avec une  utilisation d’un bec benzène à proximité ou sous un PSM. Concernant le bec benzène, l’environnement « stérile » généré par la flamme doit couvrir l’espace de travail sensible du diluteur.  De la même façon pour une utilisation sous PSM, l’ergonomie de l’instrument doit permettre une manipulation aisée, évitant toute « contorsion » des utilisateurs.

Le broyage :

L’étape de broyage est incontournable, notamment pour les échantillons agro-alimentaires. Très souvent considérée comme basique, cette étape est pourtant fondamentale si on considère que les germes, pour être détectés, doivent auparavant être correctement extraits des matrices.

Des études récentes ont montré que d’un broyage à un autre, les résultats quantitatifs de détection sur boites pouvaient différer de façon significative. Sans compter que cette étape constitue également un stress pour les microorganismes.

L’évolution la plus récente sur ce type d’équipements s’est focalisée essentiellement sur le confort des utilisateurs.

Il est  important pour autant de ne surtout pas négliger la performance du broyeur ainsi que sa facilité de nettoyage. La performance se vérifie déjà visuellement sur la qualité et la finesse du broyat. La « nettoyabilité » est plus difficile à estimer. Dépendantes des matériaux utilisés, de la conception même du broyeur pour éviter la formation de biofilm dans des endroits inaccessibles, il est important d’approfondir ces points dans le choix de l’équipement.

Les résultats d’une analyse microbiologique sont la somme d’étapes ayant toute une importance capitale dans l’exploitation des données finales. La préparation des échantillons est d’autant plus important qu’elle intervient dès le début de la chaine d’analyse.

La préparation de milieux :

Au début  de l’Histoire, il y avait des « marmites de préparation de milieux » puis des autoclaves avec des flacons et enfin des préparateurs de milieux permettant l’homogénéisation directe des milieux déshydratés avec l’eau. 

On ne mesure pas assez à quel point la préparation de milieux destinés à l’analyse microbiologique est une étape essentielle pour assurer un résultat d’analyse fiable.

Nos préparateurs de milieux bénéficient d’une expérience de 30 ans dans la conception et la fabrication de tels équipements.

Le secret d’une bonne qualité de milieux réside dans la capacité d’un préparateur à assurer une bonne homogénéité de température et une bonne homogénéité du mélange eau + milieu déshydraté.

Du design de la cuve, à celui des pâles d’agitation, tout doit être  conçu pour aboutir à une qualité de milieu assurant la meilleur fertilité possible.

La conception de la cuve doit également être pensée pour limiter le volume « mort ».

Mais quelle est la plus-value d’un préparateur de milieux au sein d’un laboratoire?

Au-delà d’un certain volume de milieux ou de diluants, le préparateur de milieux devient un outil de productivité!

Il donne accès à un volume de diluant ou milieux beaucoup plus rapidement que si ce même volume était préparé dans un autoclave.

Le coût de préparation, amortissement du préparateur compris, est  également plus économique que du prêt à l’emploi.

Enfin, bien exploité au sein du laboratoire, un préparateur offre la flexibilité de lancer alternativement, la production des géloses et celle des diluants. 

Les « pères de la microbiologie » vous expliqueront par ailleurs, que rien n’est plus fertile qu’un milieu très frais !

Ils nous font confiance !




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